Les refus forment une catégorie de déchets qui ne respectent pas les consignes de tri. Ils ne seront pas recyclés mais directement enfouis. En France, ils représentent chaque année environ 480 000 tonnes de déchets, soit une moyenne de 17 % des déchets triés. Le taux de refus est un indicateur de performance qui est calculé par rapport à l’objectif du centre de tri. En ce qui concerne le SMITOM du Santerre, il est de 9 % par an, ce qui est moitié moins que la moyenne nationale.
Mais des efforts restent à fournir pour atteindre le « zéro refus », car les déchets mal triés représentent un coût supplémentaire. Ceux-ci sont acheminés jusqu’au centre de tri pour ensuite être réorientés vers un centre d’enfouissement.
Ce phénomène provoque donc des coûts de transport supplémentaires, qui pourraient être évités. Plus le tri est de bonne qualité, plus il y a de produits recyclés, et plus les recettes de recyclage viennent limiter les coûts. Les habitants doivent donc redoubler d’efforts afin de respecter correctement les règles de tri mises en place par le SMITOM et les Communautés de Communes.
Parmi les erreurs de tri les plus courantes, pour les sacs jaunes, ce sont : les pots de yaourt et de crème, les sacs plastiques, les pots de fleurs en plastique et les barquettes en polystyrène. Pour les sacs bleus, ce sont par exemple les films plastiques des revues ou encore les cartons souillés contenant des restes, comme les boîtes de pizza.
